L'ENCADREMENT DU REFUS DE LA PROROGATION D'UN CERTIFICAT D'URBANISME
Quelles sont les modalités qui permettent la cristallisation des règles d'urbanisme ?
Selon l'article R. 410-17 du code de l'urbanisme, il est possible de demander une prorogation du certificat d'urbanisme pour un an. Le certificat d'urbanisme permet de cristalliser les règles de droit applicables à un terrain en particulier. Cependant, dès lors qu'une modification, une révision ou une adoption d'un PLU est en cours, il est possible pour l'administration de refuser cette prorogation si les règles applicables au terrain ont changé.
Ainsi, le certificat d'urbanisme permet de cristalliser des règles de droit à un certain moment et sa prorogation doit viser la cristallisation des mêmes règles.
Une approbation d'un PLU entraîne-t-elle directement le refus de la prorogation du certificat d'urbanisme ?
Le Conseil d’État a répondu par la négative. En effet, par sa décision du 5 février 2020, il décide que la prorogation du certificat d'urbanisme doit être acceptée et que l'administration ne peut pas s'y opposer au regard des règles applicables au terrain en cause qui demeurent inchangées.
Effectivement, au regard de l'approbation du PLU venu se substituer au POS, applicable au terrain sur la base de la date du certificat d'urbanisme, aucune nouvelle règle n'a été précisée. Ainsi, les règles applicables lors de la date du certificat d'urbanisme restent inchangées, même après approbation du PLU, ce qui empêche l'administration de s'opposer à la prorogation du certificat.
Vous trouverez, dans le même domaine du droit de l'urbanisme, une CONSULTATION RELATIVE AUX DIFFÉRENTES POSSIBILITÉS DE CONSTRUIRE UNE MAISON HABITATION EN ZONE AGRICOLE sur le lien suivant.
-
avril 2025
- UN PERMIS DE CONSTRUIRE PEUT-IL ÊTRE EXIGÉ AVEC DES PRESCRIPTIONS SPÉCIALES ?
- UN SÉJOUR DE PLUSIEURS SEMAINES PEUT-IL ÊTRE REMBOURSÉ COMME UN DÉPLACEMENT PROFESSIONNEL ?
- UN EMPLOYEUR PUBLIC PEUT-IL ÊTRE RECONNU RESPONSABLE EN CAS DE HARCÈLEMENT MORAL ?
- L'AUTORISATION DE CHANGEMENT D’USAGE PEUT-ELLE ÊTRE CONDITIONNÉE À L’ACCORD DE LA COPROPRIÉTÉ ?
- UN ENTRETIEN HIÉRARCHIQUE PEUT-IL CONSTITUER UN ACCIDENT DE SERVICE ?